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Financements

Vers un modèle financier pérenne de la gestion de l’eau et de l’assainissement

Objectifs

La mise en œuvre du droit d’accès à l’eau et à l’assainissement et la gestion intégrée des ressources en eau nécessitent des  financements adaptés. Les besoins de financement des services d’eau et d’assainissement sont considérables. Les besoins d’investissements nécessaires pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement avaient été estimés à 18 milliards d’US dollars / an auxquels s’ajoutent 54 milliards d’US dollars /an de maintenance et de renouvellement des infrastructures existantes.

 


 

Les membres du Partenariat Français pour l’Eau plaident pour un modèle financier pérenne :

 

pour les Services d’eau et d’assainissement :

 

Le financement des services d’eau et d’assainissement repose sur trois sources, les tarifs, les taxes et les transferts, appelés « les 3 T » :

  1. Les tarifs regroupent toutes les contributions directement payées ou investies par les usagers des services d’eau, d’hygiène et d’assainissement.
  2. Les taxes sont les fonds provenant de la fiscalité intérieure et acheminés vers le secteur via des transferts depuis tous les niveaux (national, régional et local) : subventions d’investissement ou de fonctionnement, allègements fiscaux, etc.
  3. Les transferts correspondent aux contributions de la communauté internationale (dons ou éléments don des prêts), telles que les fonds versés par les bailleurs internationaux ou les projets des ONG.

 

Des actions doivent être envisagées, notamment, pour :

 

  1. Réduire les coûts des services par améliorer leur gestion (réduction des fuites, développement de technologies adaptées aux besoins, solutions d’assainissement in situ  …) ;
  2. Optimiser  l’allocation des ressources avec une concentration des subventions sur le financement de l’accès au service des plus pauvres et des populations les plus vulnérables ;
  3. Développer des systèmes de péréquation territoriales à l’échelle locale mais aussi internationale (Loi Oudin-Santini : 1% des factures d’eau dédiées au développement de l’accès à l’eau au Sud).

 

 

pour la  Gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) :

 

 

Il est important de mobiliser des financements durables pour que les organismes de bassin puissent assurer un suivi efficace de la ressource et une concertation régulière entre les usagers.

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