Date : 3 – 11 septembre 2021
Lieu : Palais des Congrès et des expositions Chanot à Marseille, France
Organisateur : UICN
CONTEXTE ET ENJEUX DU CONGRÈS MONDIAL DE LA NATURE DE L’UICN
Le Congrès mondial de la Nature prend place au cours d’une année stratégique pour la biodiversité avec la COP 15 et l’organisation de la Convention sur la diversité biologique.
Organisation non gouvernementale, l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature organise le Congrès mondial de la Nature tous les 4 ans. Ce dernier permet au monde de se réunir pour définir les priorités et guider les actions de conservation et de développement durable. Ce Congrès rassemble des gouvernements et des ONG, ce qui confère au UICN un rôle majeur. De même, il est nécessaire pour montrer l’importance de la biodiversité dans les Solutions fondées sur la Nature.
Le Congrès est également le plus grand forum pour la science, les pratiques et les politiques en matière de conservation et de développement durable. Des scientifiques, des experts en politiques, des chefs d’entreprise et des professionnels du monde entier partagent leurs expériences, leurs innovations et les dernières recherches.
Le Congrès Mondial de la Nature de l’UICN 2020 est particulièrement important pour les acteurs français de l’eau, car pour la première fois, « Conserver l’eau douce pour préserver la vie » constituera un des thèmes structurants du Congrès.
Le Congrès mondial de la Nature de l’UICN souhaite mettre en avant l’importance de la conservation et de la restauration de l’eau douce pour garantir la survie et la prospérité des écosystèmes liés à l’eau et ceux qui en dépendent. En mettant en lumière les effets du dérèglement climatique sur les ressources en eau douce, le Congrès mondial de la Nature montre qu’il est essentiel de garantir une qualité et une accessibilité de ces ressources.
Ce Congrès souhaite donc jouer un rôle clé dans le renforcement des mesures pour adapter les lois, les politiques et les institutions existantes afin d’assurer une gestion plus efficace et durable des ressources en eau.
Le Congrès mondial de la Nature constitue aussi une étape clé vers la COP15 dans cette année tournée vers la biodiversité. En effet, le Congrès a lieu juste avant la COP15. Il établira donc les prémices de la convention onusienne.
Pour plus d’informations:
LE PARTENARIAT FRANÇAIS POUR L’EAU AU CONGRÈS MONDIAL DE LA NATURE DE L’UICN
Le PFE aura un stand au Congrès, il pourra alors se joindre aux autres pour la toute première fois au Congrès mondial de la Nature. Ce sera donc une occasion de présenter des actions en faveur de la biodiversité aquatique et des Solutions fondées sur la Nature.
Le PFE a retenu quelques motions du Congrès français de la Nature, organisé par le Comité français de l’UICN le mercredi 12 juin 2019, parmi lesquelles se trouvent la préservation des cours d’eau de tête de bassin versant et développement de l’hydroélectricité en Europe ; la prise en compte des cavités naturelles dans les politiques de protection de la nature ; la protection des mangroves, forêts marécageuses, prairies et marais côtiers tropicaux ; et les Solutions fondées sur la Nature en Méditerranée.
La session du PFE au Congrès mondial de la Nature attirera l’attention sur des exemples concrets au Burkina Faso, à Madagascar, dans le bassin du fleuve Congo, en Chine, au Mexique et en Europe, où les Solutions fondées sur la Nature sont basées sur les écosystèmes aquatiques et/ou abordent les défis liés à l’eau tout en offrant des co-bénéfices notables pour la biodiversité de l’eau douce. La session invitera les membres du public à analyser les exemples présentés afin d’évaluer où et comment il reste des progrès à faire.
Session : « Coopérer sur les Solutions fondées sur la Nature pour l’adaptation dans les bassins des lacs, des fleuves et des aquifères »
Organisateurs : Partenariat Français pour l’Eau, RIOB, UICN-ROWA
Date: le 6 septembre de 14h – 15h30 CET
Salle : H8 – 7 Cévennes
Les changements climatiques affectent d’abord l’eau : ils rendent imprévisibles les régimes de précipitations, dégradent les écosystèmes aquatiques, altèrent les cours d’eau, provoquent la montée du niveau des mers et la salinisation des aquifères côtiers, et augmentent la fréquence et l’intensité des sécheresses et des inondations. Les catastrophes liées à l’eau représentent ainsi 90% des catastrophes naturelles.
L’adaptation fondée sur les écosystèmes (ou EbA, Ecosystem-based Adaptation en anglais), vise à déployer les Solutions fondées sur la Nature pour mieux protéger et mieux préparer les sociétés à ces catastrophes. Elles utilisent la biodiversité et les services écosystémiques pour s’adapter aux effets négatifs des changements climatiques. Comme l’eau ne s’arrête pas aux frontières, cette approche doit être mise en œuvre à l’échelle des bassins, ce qui implique une coopération internationale, dans le cas des bassins transfrontaliers.
A travers des exemples tirés du monde entier, le public sera amené à repenser les solutions traditionnelles aux changements climatiques et les risques de maladaptation qu’elles comportent, à explorer le panel de Solutions fondées sur la Nature dites « sans-regrets » qui lui sera présenté et à réfléchir à l’intérêt de cette approche pour les bassins transfrontaliers, qu’ils soient lacs, rivières ou aquifères.
Session : « Accélérer la mise en œuvre des Solutions fondées sur Nature dans le domaine de l’eau »
Organisateurs : Partenariat Français pour l’Eau, Global Alliances for Water and Climate
Date: le 7 septembre de 11h00 à 12h30 CET
Salle : H8 – 5 Mer de Corail
Cette session vise à identifier les réussites et les obstacles qui existent encore dans la réalisation de Solutions fondées sur la Nature afin d’en tirer des leçons qui seront utiles à tous les porteurs de projets SfN dans le domaine de l’eau.
Alors que l’UICN lancera prochainement un standard mondial pour évaluer les Solutions fondées sur la Nature, cette session soulignera des cas concrets de SfN qui se fondent sur des écosystèmes aquatiques ou qui répondent à des défis liés à l’eau, tels que la demande mondial en eau, la sécurité alimentaire, l’intensification du cycle mondial de l’eau, et les risques hydriques, tout en apportant des co-bénéfices notables pour la biodiversité aquatique. Cette session sera l’occasion d’analyser les exemples présentés afin de déterminer quels sont les obstacles à la réalisation des SfN dans le domaine de l’eau et comment les surmonter.