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Journée Mondiale de l’Eau : La réponse EAH multi-acteurs à la COVID en France

22.03.2021

Le PFE et ses membres ont animé le 22 mars à 14h00 CET un webinaire sur leur réponse en matière d’accès à l’eau, l’assainissement et l’hygiène (EAH) auprès des populations en situation de mal logement : des mécanismes de coordination, à la réponse sur le terrain en passant par les actions de plaidoyer.  

Consultez la présentation PowerPoint de l’événement ICI & l’enregistrement de l’événement ICI

Pendant l’épidémie de COVID19, le lavage des mains avec du savon et la désinfection des surfaces ont été prônés comme deux des méthodes les plus efficaces pour ralentir la propagation du virus et sauver des vies. 

Ce geste banal de prévention est pourtant hors de portée ou difficilement applicable pour les populations vivant dans des conditions de mal logement où l’accès à l’eau et au savon peut être complexe. Incapable d’appliqué ces gestes, ces populations ont alors été jugées à risque et de potentiels foyers d’épidémiques.

En France, en 2019, 17 619 personnes vivent dans 359 bidonvilles et squats (de plus de 10 personnes) selon Délégation Interministérielle à l’accès à l’hébergement et au logement et 77% des sites n’ont pas accès à l’eau.

Dans le contexte de l’épidémie de COVID19, une relative fenêtre d’opportunité politique s’est ouverte sur la question de l’accès à l’eau des populations en situations de mal logement. Certains établissements publics de coopération intercommunale et des départements ministériels ont montré un intérêt pour faire avancer la cause.

Pendant le confinement, des ONG opérant habituellement à l’international (ACF, PUI, Solidarités International) se sont alliées avec des acteurs opérant de longues dates sur le territoire français métropolitains pour améliorer le plus rapidement possible l’accès à l’eau et aux produits d’hygiène des populations en situation de mal logement.

En accord avec les associations de terrain et les collectivités, l’objectif fut de favoriser l’accès à des services EAH de base afin de ne pas précariser davantage les habitants. En effet, le postulat est que les expulsions et les conditions de vie précaires sont un frein à l’inclusion et contribuent à pérenniser l’existence des squats et bidonvilles.

Ces nouveaux “opérateurs de terrain” ont découvert une forte complexité des procédures administratives et un manque total de document cadre et guide en matière d’Eau, assainissement et Hygiène encadrant ces situations de mal-logement.

 

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