Committed to water for the world Engagés pour l’eau du monde

Dernière ligne droite à Belém – les acteurs de l’eau en attente du contenu des indicateurs de l’Objectif mondial d’adaptation

Mise à jour 19.11.25

 

Contexte : après une intense première semaine de négociations sur l’Objectif mondial d’adaptation pendant laquelle les États ont discuté une centaine d’indicateurs développés par des experts, les négociations sont entrées dans leur dernière ligne droite.

Une tribune de :

  • André Viola – président du Partenariat Français pour l’Eau et du syndicat mixte Réseau Solidarité Eau 11,

  • Gérard Payen – vice-président du Partenariat Français pour l’Eau et conseiller pour l’eau et l’assainissement du Secrétaire général des Nations unies de 2004 à 2015,

  • Marie-Hélène Aubert – ex-présidente du Partenariat Français pour l’Eau et conseillère du président François Hollande pour les négociations internationales sur le climat et l’environnement entre 2012 et 2016 et

  • Jean-Luc Redaud – ancien directeur de l’Agence de l’eau « Adour-Garonne » et président du groupe eau-climat du Partenariat Français pour l’Eau.

 

 

Les acteurs du monde de l’eau alertent à chaque Conférence sur le climat sur les menaces que les perturbations majeures du cycle de l’eau font peser sur l’avenir, dès aujourd’hui.

Si la priorité reste bien de réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre, l’objectif affiché pour la COP 30 de Belém au Brésil est de renforcer les stratégies d’adaptation à un climat d’ores et déjà modifié.

La mise en place attendue à la COP30 d’un réseau d’indicateurs de l’Objectif mondial d’adaptation avec une dizaine d’indicateurs liés à l’eau permettra un meilleur ciblage des priorités opérationnelles, techniques, géographiques et financières. La plupart des acteurs de l’eau français et internationaux souhaitent que les indicateurs négociés à Belém soient tous retenus.

Si l’adaptation constitue une stratégie nécessaire et utile, elle ne pourra pas répondre à toutes les conséquences des changements climatiques qui nous menacent et ne saurait être une alternative à des stratégies de réduction des GES qui peinent à émerger à la hauteur des enjeux.

Le monde de l’eau dispose des compétences et de la volonté nécessaires pour relever ces défis majeurs, à condition de bénéficier des moyens adaptés.

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