Up2Green Reforestation accompanies and develops reforestation and agroforestry programmes alongside local associations.
Planted trees provide people with new economic resources (fruit, wood) while fulfilling their ecological functions (biodiversity conservation, soil protection, water retention, C02 sequestration..).
Dans la région Mixteca de Oaxaca, on estime que près de 95% des sols de la région sont modérément à hautement érodés. La majeure partie du territoire est dépourvue de végétation, ce qui favorise la pénurie d'eau dans la région, ainsi que le ruissellement lié à de fortes précipitations qui entraîne le départ de terre par érosion en creusant de profondes ravines ou en emportant les éléments fertiles du sol. La reforestation s’inscrit ici comme une action fédératrice pour les communautés indigènes de San Antonino Monteverde et Villa Chilapa de Diaz. On note en effet une très forte implication des communautés locales qui se mobilisent en masse lors des journées de reforestation organisées par l’ONG partenaire. La plantation d’arbres permet le maintien des services écosystémiques essentiels au bien-être des populations locales et à la perduration de leur mode de vie.
A 3000 mètres d’altitude, la ville et les villages alentours comptent environ 200 000 habitants.
Les communautés indigènes appartiennent au peuple Pasto. Le Nariño est le département colombien où l’érosion est la plus marquée. Le projet se déroule dans des communautés indigènes ayant laissé l’agriculture traditionnelle au profit de la culture de la pomme de terre et de l’élevage extensif. Ce développement s’est fait au détriment d’un écosystème sensible, les páramos, pourtant essentiel à la préservation de la ressource en eau. L’emploi d’engrais chimiques est largement répandu, en particulier pour la production de pommes de terre. A ce jour, la plupart des projets de reforestation dans les Andes se font à partir d’espèces exotiques s’adaptant facilement (type eucalyptus et pins). La reforestation à partir d’espèces natives peu connues avec des populations indigènes représente un défi qu’Up2green Reforestation veut relever.
L’importance de l’écosystème de la mangrove n’est plus à démontrer. C’est en effet un écosystème très productif en biomasse, et qui a pour avantage de protéger le littoral, de stabiliser, de structurer et de désaliniser les sols et d’assurer la sécurité alimentaire des populations locales. La dégradation de cet écosystème et la disparition des ressources connexes porte grandement préjudice à la subsistance des populations. Le projet consiste en la plantation de deux essences endémiques de Casamance, l’Avicennia et le Rhizophora. Suite à la sécheresse des années 1970, de grandes superficies ont disparu faisant place à des déserts et entrainant l’assèchement des rizières. Par l’amplification des superficies de mangroves, le projet ne peut que lutter contre les problèmes de sur-salure des terres, de surexploitation des ressources, et participer à la sécurité alimentaire des populations.
